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Sources archéologiques de l’art africain
La préhistoire a laissé de nombreux vestiges dans toute l’Afrique. La peinture pariétale (faite sur une paroi de la roche), témoigne des mythes africains. Ces mythes rapporte que, les Noirs d’Afrique centrale s’installant dans les régions qu’ils occupent actuellement vers 5000 av notre ère. Trouvèrent sur place une population de petits hommes au teint clair et rougeâtre, les probables ancêtres des actuels Pygmées.
De nombreux indices prouvent que le Sahara, entre 1000 et 1000 av notre ère était habité par des communauté noires. Elles sont souvent représentées dans les gravures et fresques visible sous les auvent rocheux du Hoggar en Algérie, du Tibesti et de l’Ennedi au Tchad.
Les plus connues sont celles qu’à relevées Henri Lhote en 1950-1960 au Tassili des Ajjer (au nord-est du massif de Hoggar) en Algérie. Figurant des animaux et des personnages humains. Elle est un précieux témoignage de la vie sociétale, il y a 2000 ou 3000 dans ces régions.
Fresque du Tassili, Tassili N’Ajjerdes Ajjer, site de Tin Tazarift.
Cette figure en mouvement est celle d’un archer au corps vigoureux et souple. Le sexe recouvert d’un étui pénien et la tête sphérique surmontée de cornes faisant songer à un masque. Situé par les archéologues dans le stade moyen de la période des Têtes rondes. Cette fresque remonterait aux alentours du Ve millénaire av notre ère.
Art d’Afrique des Amériques et d’Océanie par Féau, Mongne, Boulay
Ces fresques attestent d’un mode de vie comparable à ce que l’on peut observer dans de nombreuses régions d’Afrique. L’utilisation des masques dans les rites agraires, funéraires ou initiatiques en témoigne. L’assèchement du Sahara a conduit les populations à descendre vers le sud.
Ces traditions pariétales ont perdurées durant des siècles chez les Dogon du Mali associées à l’initiation masculine. Chez les Bushmen du Kalahari (Namibie et Botswana), au Zimbabwe. Et en l’Afrique du Sud, où les peintures les plus anciennes ont été datées d’au moins 30 000 ans.
L’archéologie est une science encore récente et peu développé en Afrique. Mais petit à petit grâce aux productions artistiques, nous pouvons avoir des informations sur les pouvoirs politiques, les relations économiques et les actes funéraires.